Depuis l'an dernier, au fil des mois, se sont succédées les annonces de réorganisations ou arrêts de services ou encore les mises en place de coopérations entre armateurs permettant de réduire les volumes sans diminuer la couverture des zones géographiques. Aussi, le paysage des liaisons Europe/Asie s'est sensiblement modifié, une évolution qui se retrouve au niveau du panorama des liaisons assurées présenté ci-après. Il faut mentionner qu'un transporteur a cessé ses activités (Senator Lines) tandis qu'un second, MISC Berhad, a fait part de son intention de quitter la Grand Alliance et la relation Europe/Asie début 2010.
L'une des zones les plus affectées par la réduction des capacités alignées est sans nul doute la mer Noire. Cette desserte a mobilisé jusqu'à huit liaisons régulières directes : il n'en reste aujourd'hui que quatre (non compris les services feederisés).
En ce qui concerne les dessertes portuaires, il faut remarquer le développement des escales dans plusieurs ports chinois jusqu'alors peu fréquentés, comme Fuzhou (3 services de/vers l'Europe), Nansha (5 lignes), Da-Chan-Bay (2 lignes) ou encore au nouveau terminal taiwanais de Taipei (2 lignes). Les liaisons escalant à Tanger se développent également. Autre évolution à signaler, la liaison Europe/Asie standard, qui jusqu'à présent faisait appel à une flotte de huit navires, emploie aujourd'hui le plus souvent neuf unités, changement qui procure plus de souplesse à la ligne et qui permet également une réduction de la vitesse des navires et une économie au niveau des soutes.
Dans la présentation qui suit, dans un but de simplification, nous avons regroupé les services sous la rubrique de l'armement ou du groupement dominant en termes de navires utilisés. Deux paragraphes sont consacrés d'une part aux possibilités de transport polyvalent et d'autre part aux lignes ro/ro.