Selon toute vraisemblance, l'audit demandé par Damien Cazé, directeur des Affaires maritimes, sur la « pertinence à envisager une baisse des effectifs de quart dans les trois Centres régionaux opérationnels de surveillance de la Manche et de la mer du Nord » ne sera pas disponible avant la fin de l'année, répond une source officieuse du Conseil général de l'Environnement et du Développement durable (CGEDD). Ce rapport était souhaité pour la fin septembre (JMM du 28/8 ; p 6). Jean-Louis Borloo ne pourra donc pas répondre rapidement à la question du député PS du Finistère sur les conséquences possibles d'une réduction de quatre à trois équipes de quart de personnels de la Marine nationale (JMM du 25/9 ; p. 5). « Nous devons réfléchir globalement », répond-on au CGEDD. D'autant plus globalement que le CGEDD pourrait s'autosaisir du problème exposé publiquement par Michel Peltier, conseiller Mer de Jean-Louis Borloo, au congrès de l'ATMA. Selon ce dernier, administrateur des Affaires maritimes de formation, il sera « extrêmement difficile » à l'administration française de répondre à l'obligation de renforcer le contrôle des navires étrangers par l'État du port ainsi que le prévoit le paquet Erika-3 ; paquet qui fut adopté grâce à l'habilité de la présidence française. Il serait souhaitable de trouver une solution avant une prochaine inspection de l'Agence européenne de la sécurité maritime.
Les sujets « chauds » s'accumulent à la DAM : reforme toujours mystérieuse des ENMM, effectifs des CROSS et maintenant future sous-capacité des centres de sécurité des navires.