La FNPD CGT attend une position du gouvernement

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«Aujourd'hui les salariés portuaires ont besoin d'entendre ce gouvernement qui ne s'exprime plus sur la relance des ports », indique le secrétaire général de la FNPD CGT Thierry Hautbois dans son courrier au secrétaire d'État. Le responsable syndical dresse un bilan de la situation de la réforme « voulue coûte que coûte par le président de la République. » Cette réforme, contestée par le syndicat serait en perte de vitesse. La nouvelle gouvernance mise en place a été « bafouée ». Le transfert des outillages publics est mis à mal. « Les entreprise sont en difficulté, voire en faillite pour certaines et sont incapables d'assumer les charges imposées par ces transferts et ces détachements. » Quant au développement de l'activité portuaire, il n'est pas contenu dans les projets stratégiques des Grands ports maritimes. « Quand il y a un projet concret, le gouvernement fait preuve d'abus de pouvoir et s'y oppose (projet de terminal méthanier à Bordeaux) », continue le courrier du syndicat. Enfin, la création de 30 000 emplois n'est pas prévue. Face à ce contexte difficile, les responsables de la FNPD CGT s'inquiètent. « Est ce aujourd'hui la volonté de faire table rase de l'existant, de supprimer les emplois à statuts, pour que vienne s'installer des grands groupes employant des travailleurs précaires et faisant fi de leurs conditions sociales ? », interroge la FNPD CGT.

La centrale syndicale demande une garantie que la convention collective actuellement en cours de négociation ne soit pas revue à la baisse. Elle souhaite aussi que l'accord actuellement en négociation sur la pénibilité du travail arrive à son terme, avec « éventuellement une participation de l'État, d'une manière ou d'une autre, au financement du dispositif. »

Dominique Bussereau, actuellement en déplacement à l'étranger n'a pas encore donné de réponse au syndicat. Sur le point particulier de la négociation sur la convention collective, des responsables des Grands ports maritimes nous ont confié que ces discussions continuent.

Thierry Hautbois pose une date limite à la rencontre voulue avec le secrétaire d'État au 30 octobre. « Sans réponse de votre part, des actions de grande ampleur se produiront dans les ports jusqu'à ce que les salariés obtiennent des réponses. »

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