L'OMI poursuit sa politique de limitation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre par les navires.
Le 25 septembre à Londres à l'occasion de la Journée maritime mondiale, son secrétaire général Efthimos Mitropoulos s'est prononcé pour « un engagement commun pour lutter contre le changement climatique ». Cet appel à l'unité survient peu avant le sommet de Copenhague sur la réduction de CO2 prévu à Copenhague en décembre. L'OMI veut montrer que des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les émissions par les navires, en vue de voir sa mission prolongée.
De son côté, la communauté maritime internationale doit se mettre d'accord sur des solutions en fonction du marché. Elle en a déjà soumis trois à l'OMI :
un fonds international sur les gaz à effet de serre, alimenté par une contribution sur les soutes et proposé par les pouvoirs publics danois ;
un système de commercialisation des émissions soutenu par les associations d'armateurs d'Australie, de Belgique, de Norvège, de Suède et de Grande-Bretagne ;
une solution hybride proposée par les États-Unis et modifiée par le Japon, qui utiliserait l'indice de conception des navires en matière d'efficacité énergétique (Energy Efficiency Design Index) pour l'élaboration du programme de commercialisation, au lieu des soutes ou émissions de gaz.