Pour les 8 premiers mois de l'année, l'activité du pôle de construction et de réparation naval a diminué de 9 %. Cette baisse s'explique par un repli de l'activité des formes de radoub de 61 %. Les formes ont subi un arrêt technique de 3 mois au début de l'année pour le remplacement des vannes d'isolement principales. Ces travaux sont partie intégrante du programme de modernisation de l'outil engagé par le grand port maritime. De 2005 à 2013, 4,5 Me ont été et vont être investis dans la mise à niveau du pôle de réparation.
La pomperie et les vannes d'isolement, la récupération des effluents de carénage dans les formes et sur le terre-plein, l'amélioration des conditions de travail du personnel, la sécurité font partie de la rénovation programmée. Cette modernisation a aussi pour but de bien placer le port sur le marché du « refit » des yachts.
Le changement du bateau-porte de la forme 1 est à l'ordre du jour. Cet outil de 1935 donne des signes de fatigue et nécessite beaucoup de maintenance. La décision n'est pas encore prise de construire un nouveau bateau-porte ou d'utiliser des portes fonctionnant sur une technique différente. Au terme du programme, tout le matériel sera neuf et l'outil sera fiabilisé.
L'activité élévateur à bateaux a évolué positivement avec 5 % de plus, 116 bateaux manutentionnés, 895 jours d'occupation du terre plein (+55 %) et un chiffre d'affaire 96 752 ¤ HT, en augmentation de 51 %. Quelques chantiers ont été plus longs que la moyenne. Le yacht Wisting est resté 85 jours pour des travaux de peinture et de mécanique. L'Esturial, un catamaran d'étude scientifique du Cemagref, a subi un chantier de jumboïsation de 79 jours. Neuf navires à passagers des Croisières Interîles sont passés en arrêt technique. Dans les formes de radoub cinq navires sont passés (-29 %), pour 139 jours d'occupation (-14 %) et un chiffre d'affaires de 40 407 ¤HT, en baisse de 61 %. Les formes ont reçu les trois remorqueurs Boluda du port, le Bréhat, l'Attentif et le Cognac, la drague du musée maritime, un ponton de la société Balineau et la drague du grand port maritime, Cap-d'Aunis.
L'activité de location des quais de réparation s'est fortement développée avec 81 bateaux à quai (+200 %), 1 660 jours d'occupation (+140 %) et un chiffre d'affaire 13 911 ¤ HT, en augmentation de 675 %.
Toutes les entreprises répondant aux besoins de armateurs sont présentes sur place, construction et réparation navale, chaudronnerie, métallerie, usinage, mécanique, traitement de surface et peinture, menuiserie, plomberie, électricité, électronique, services divers.