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L'union maritime est représentée au conseil de surveillance du grand port maritime de La Rochelle, ce n'était pas évident au départ ?

Philippe Joussemet : Les fonctionnaires et les élus sont nombreux au conseil de surveillance. Le représentant de l'union maritime ne pouvait être choisi que parmi les cinq personnalités qualifiées prévues dans la composition du conseil. Notre présence n'était pas vraiment à l'ordre du jour au départ. Je suis intervenu auprès de Dominique Bussereau, secrétaire d'État au transport, pour que les usagers du port soient représentées. Il ne me répondait pas et j'ai manifesté mon mécontentement en faisant paraître un article dans la presse locale pour qu'il réagisse.

Il a, heureusement, bien compris le sens de ma démarche et c'est ainsi que je suis entré au conseil de surveillance en tant que président de l'union maritime. C'est important puisque c'est le conseil qui vote les grandes orientations du port.

Quand nous avons relancé l'union maritime, nous avons voulu l'élargir à tous les professionnels travaillant sur le port. Avant, c'était plutôt une réunion de syndicats professionnels et la coutume voulait que ce soit le président du syndicat des manutentionnaires qui soit président de l'union. Nous avons simplifié les statuts et ouvert l'union.

Mais les professionnels sont présents également au conseil de développement ?

Ph J. : Oui, c'était d'ailleurs notre deuxième revendication. Il fallait que tous soient représentés, syndicats, métiers et filières. Là, nous avons été largement entendu puisque Michel Grenot, ancien président du port autonome en a pris la présidence. René Muratore de Cogémar en est le vice-président. Trois commissions ont été créées animées par des gens du port, Vincent Poudevigne, directeur de la Sica Atlantique, pour la commission transports-infrastructures, Ilyasse Aksil, directeur de Cogémar, pour la commission économie, Jean-Michel Toupin, président de la station de pilotage, pour la commission qualité-sécurité-relations avec les usagers. Notre volonté est de travailler dans un esprit de collaboration et de partenariat. Nous ne pouvons pas nous passer les uns des autres, alors autant participer au développement.

Que pensez-vous du transfert des outillages ?

Ph J. : En tant qu'expert maritime, je suis neutre. En tant que président de l'union maritime, mon rôle est de l'accompagner au côté de mes collègues. Cette privatisation de l'outillage et le détachement du personnel correspond au souhait des entreprises d'un commandement unique pour la manutention. Les négociations de gré à gré ont eu lieu. Chacun a remis sa copie. Nous attendons maintenant l'avis de la Commission d'évaluation et la décision du conseil de surveillance. Le transfert est encadré juridiquement et socialement. Je pense que le personnel n'a pas de crainte à avoir.

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