Le JO du 15 septembre publie la question du député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, sur l'avenir des CROSS. Il attire l'attention de Jean-Louis Borloo ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, « sur la mission d'audit mise en place en vue d'une réforme des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross), dans le cadre de la révision générale des politiques publiques. Selon les données recueillies par certaines organisations syndicales, cette réforme pourrait se traduire par une diminution des effectifs d'un quart dans les trois centres de la Manche et de la mer du Nord. Dans ces conditions, un rude coup serait porté à notre dispositif de sauvetage en mer, dont chacun pourtant s'accorde à louer l'excellence. Il semble, d'autre part, que si la volonté de mieux contrôler la dépense publique peut se révéler légitime sur le plan des principes, elle s'avère en revanche fort critiquable dès lors qu'elle concerne des domaines où des vies humaines sont en jeu. Il lui demande dès lors de préciser les intentions du Gouvernement sur ce dossier, dans un contexte marqué par l'inquiétude grandissante de la communauté des gens de mer ».
Selon le souhait du directeur des Affaires maritimes, demandeur de l'audit, c'est à la fin septembre au plus tard que le Conseil général de l'Environnement et du Développement durable doit rendre ses conclusions sur la « pertinence à envisager une baisse des effectifs de quart dans les trois CROSS de la Manche et de la mer du Nord » (JMM du 28/8 ; p. 6). Concrètement, il s'agit de voir s'il est possible de faire avec trois bordées, le travail de quatre. Le membre de la représentation nationale ne devrait donc pas tarder à recevoir ce document de la part de Jean-Louis Borloo.