Des pirates ont libéré un navire en Somalie, mais d'autres ont tenté, sans succès, d'en détourner deux au large de la Malaisie.
Le 14 septembre, des pirates somaliens ont laissé repartir le vraquier Irene-E.M. (propriété grecque et pavillon de Saint Vincent et Grenadines) et ses 21 membres d'équipage philippins, capturés le 13 avril dans le golfe d'Aden. « Nous avons libéré le bateau grec après la remise d'une rançon de 2 M$, apportée ce matin par hélicoptère », a déclaré l'un des pirates par téléphone à l'agence Reuters.
Par ailleurs, le gouvernement autonome du Puntland a décidé de remettre à la Croix-Rouge trois marins seychellois, accusés d'avoir participé à un échange illégal de 23 Somaliens, arrêtés pour piraterie par les autorités des Seychelles puis relâchés faute de preuves. D'après des groupes de sûreté maritimes, des pirates se cacheraient à bord de navires mères dans les eaux territoriales de l'archipel.
Le 14 septembre également, l'International Maritime Bureau de Kuala Lumpur a confirmé deux tentatives de détournement de navires-citernes près du port malais de Tanjung Ayam et de Singapour. Cinq hommes ont essayé de monter à bord du Pacific-Harmony (pavillon de Panama) très tôt le matin, mais se sont enfuis après le déclenchement de l'alarme. Deux heures plus tard, six hommes armés de grands couteaux ont tenté d'aborder le chimiquier malais MMM-Kingston. Ils se sont enfuis sur une embarcation rapide quand l'équipage s'est manifesté sur le pont. Cela porte à six le nombre d'attaques dans cette zone, classée à haut risque pour les navires amarrés la nuit. À la suite de la crise économique, de nombreux navires sont en effet désarmés à proximité de Singapour, l'un des principaux ports à conteneurs du monde et centre régional de soutage.