Le Conseil de surveillance du 3 septembre de SeaFrance a entériné le calendrier de négociations proposé par le directoire aux salariés en commission paritaire deux jours auparavant. À raison de trois sessions par semaine, le directoire espère un accord sur l'ensemble de la flotte, dans le cadre du plan de redressement. L'accord, espère le directoire, serait présenté le 30 septembre en comité d'entreprise, celui-ci se tenant en même temps que la réunion n° 3 de la procédure de PSE (plan de sauvegarde de l'emploi). Le lendemain, une réunion du Conseil de surveillance pourrait marquer son accord, ce qui ouvrirait la voie à une application du PSE, à la proposition de la SNCF de reclasser 413 salariés, et surtout à la recapitalisation de l'entreprise.
Les réunions ont débuté comme prévu, concernant toutes les catégories de personnel. Selon la direction, les organisations syndicales y prennent toutes part. Cependant, la CFDT de SeaFrance, dans l'attente d'avancées importantes de la direction se montrait réservée sur la bonne fin des entretiens. Un court débrayage a eu lieu le 3 septembre, alors même que se tenait le Conseil de surveillance.