La rentrée des classes a commencé en avance pour les milieux maritimes et portuaires, même si la semaine de travail n'est pas encore réduite à quatre jours. Deux dossiers vont occuper les professionnels dès les premières semaines. D'une part, la réforme portuaire a conclu sa phase de négociation sur le personnel à détacher, l'outillage et la maintenance. À l'exception du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, les dossiers sont bouclés. Ils sont entre les mains de la Commission nationale d'évaluation pour avis. Certains craignaient de rencontrer des difficultés pour le personnel de maintenance. Elles ont été dépassées. Il reste néanmoins des scories à nettoyer de-ci de-là, notamment sur l'aspect domanial des concessions et ensuite à passer à la phase opérationnelle. Le second dossier est plus épineux. Que va-t-il se passer pour SeaFrance ? L'armement a vécu des moments difficiles au premier semestre avec des rebondissements. Une proposition de reprise par LD Lines qui a finalement abandonné le projet et une autre de la BAI perdu dans un fond de tiroir. Aujourd'hui, les syndicats et la direction peinent à trouver un terrain d'entente. Recapitaliser SeaFrance ? Une alternative que l'Europe devra accepter, ce qui n'est pas certain. Céder l'armement en l'état ? Mais qui est encore intéressé? L'avenir de l'armement pourrait bien être derrière lui. Au mois de mars, des acheteurs potentiels ont proposé une reprise. Il faut maintenant une décision politique de la SNCF.
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