Pas de crise pour l'innovation

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L'outillage

Le remorquage fait l'objet de recherches continuelles, mais avec des aléas. Ainsi, l'institut Multraship de Terneuzen a été récompensé en 2003 pour son système « carrousel », destiné aux remorqueurs portuaires. Mais, il attend encore un soutien plus massif. Le chantier Damen continue de développer des navires standards de plus grandes dimensions. Le plus récent, dit « Pushbuster 3511 », est un remorqueur/barge articulé de haute mer basé sur le système « Articouple ». La compagnie de dragage Van Oord lui en a commandé six, dont le premier a été livré en 2008.

De son côté, le constructeur de matériels de manutention Huisman Equipment de Schiedam a amélioré son système breveté de compensation de houle sur deux poseurs de pipes, utilisés pour enfouir des pierres au fond de la mer. Il y a installé des « ultracapaciteurs », développés par Alpatron UCS et qui permettent de diminuer la consommation d'électricité. L'énergie créée par le mouvement du navire vers le haut est récupérée et réutilisée lors du mouvement vers le bas, quand le véhicule télécommandé en service sur le site d'enfouissement doit être maintenu à 2 m au dessus du fond de la mer. Ces ultrcapaciteurs d'une puissance maximale de 300 kW évitent de faire tourner continuellement le système hydraulique traditionnel.

Navires spécialisés

Les armements néerlandais entendent rester à la pointe du progrès en ce qui concerne le transport maritime spécialisé.

Ainsi, Anthony Veder a pris livraison de son premier transporteur de gaz utilisable pour l'éthylène, les gaz de pétrole liquéfiés et le méthane. Le navire est équipé d'un moteur hybride fonctionnant au fuel et au gaz naturel. En outre, le premier navire fluvial à propulsion hybride est entré en service récemment. Enfin, un bateau-promenade équipé de piles à hydrogène sera bientôt déployé dans le port d'Amsterdam.

L'eau de ballast

La purification des eaux de ballasts, conforme à la directive de l'OMI, pose des difficultés techniques. L'institut de recherches marines Nioz de Texel, qui l'étudie, dispose de l'un des cinq sites d'expérimentations dans le monde. Il a récemment mis en service une installation de traitement simultané de plusieurs systèmes avec de l'eau très salée de la mer du Nord et moins salée de la mer de Wadden qui contient aussi des algues et boues difficiles à filtrer. Il a testé plusieurs systèmes américains de purification des eaux de ballast, car il n'existe pas encore un tel site d'expérimentations aux États-Unis. Le centre Greenship de Groningue développe un système embarqué composé d'un « sedimenteur », pour retirer les sédiments, et d'une cellule électrolytique dite « termanox » pour tuer les organismes restants. Le système est modulaire et le termanox n'y sera ajouté qu'après accord de l'OMI.

L'électronique

Lors du dernier salon Nor Shipping à Oslo, a été présenté l'« ENCTrack », qui permet aux navires de recevoir toutes les cartes électroniques mais en ne payant que celles effectivement utilisées. Ce système a été mis au point par les compagnies Datema et Primar, en coopération avec le Service hydrographique norvégien. Le logiciel de navigation SeaTrack, connecté au réseau satellitaire Iridium, permet de suivre les navires utilisant ENCTrack, grâce aux transpondeurs embarqués qui émettent huit fois par jour. Selon Datema, les compagnies maritimes peuvent économiser jusqu'à 20-50 % sur leurs frais de cartes électroniques en fonction de l'emploi de leurs navires.

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