D'ici à fin septembre, le Conseil général de l'Environnement et du Développement durable(CGEDD) devra rendre ses conclusions sur la « pertinence à envisager une baisse des effectifs de quart dans les trois Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage de la Manche et de la mer du Nord ». Le 23 mars, le directeur des Affaires maritimes, Damien Cazé, a en effet saisi l'ex-CGPC au sujet des conséquences possibles de la révision générale des politiques publiques de l'État sur la direction des Affaires maritimes.
« Concrètement, écrit-il au CGEDD, il s'agit d'évaluer si les missions actuellement assurées par quatre équipes de quart de personnels de la marine nationale peuvent être conduites par trois équipes. Bien entendu, l'efficacité du dispositif actuel et le niveau des prestations ne doivent pas être dégradées » ; la certification ISO 9001/2000 devant être conservée.
L'analyse des trois fonctionnaires doit prendre en compte la mise en oeuvre en octobre 2010 du système d'information « Marylin, dédié à la gestion des opérations de sauvetage ». Dans un « deuxième temps », l'audit devra porter sur la possibilité de transférer au Cross Corsen les missions exercées par celui d'Etel, « à l'exception éventuelle » de la mission de surveillance des pêches maritimes qui « resterait » à Etel. La DAM doit donc faire face à un nouveau sujet hautement « sensible » après l'avenir encore mystérieux des écoles nationales de la marine marchande.