Le 18 août, le premier ministre polonais, Donald Tusk, a annoncé qu'il n'avait pas reçu le paiement pour le rachat des deux chantiers navals de Gdansk et Gdynia. La cession de ces deux chantiers courre depuis plusieurs mois. Après avoir reçu des fonds du gouvernement, les deux chantiers ont fait l'objet d'une procédure d'enquête par l'Union européenne. Au final, l'autorité européenne a demandé au gouvernement polonais de céder ces deux chantiers. Le gouvernement de Varsovie a trouvé un repreneur avec le fond d'investissement qatari, QInvest. La transaction portait sur 129 M$. En juillet, l'affaire ressort. Les investisseurs demandent, le 17 juillet, un nouveau délai de paiement d'un mois. Cette requête a été acceptée par le gouvernement polonais et envoyé pour avis à la Commission européenne. Elle a été motivée par un courrier reçu par QInvest et signé d'anciens ouvriers des chantiers dénonçant des opérations illégales dans la société. Selon le ministre du Trésor polonais, cette missive est un «sabotage (...) qui ressemble à un conte pour enfants.» Donald Tusk a souligné son souhait de voir se réaliser cette cession. « Si le délai ne suffit pas alors nous devrons recommencer la procédure depuis le début», a indiqué le Premier ministre. Allant plus loin, il a aussi menacé de «démissionner» le ministre du Trésor. Le 11 août, le Premier ministre polonais et le ministre des Affaires extérieures qatari se sont rencontrés à Varsovie. La présence d'Alexander Grad a sans doute été l'occasion d'aborder ce sujet, sans que rien ne filtre de cette discussion.
7 jours en mer
Gdynia et Gdansk suspendus à la décision des investisseurs qatari
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