Sato, société d'acconage de transport d'outre-mer, dispose de plusieurs cordes à son arc, l'agence maritime, le transport terrestre en Nouvelle-Calédonie et la manutention. « la manutention est notre coeur de métier », explique Jérôme Mangard, directeur général. La société réalise une part non négligeable du trafic portuaire global. Opérant les navires de Mærsk Line et MSC (Mediterranean Shipping Company) dans le conteneurs, Sato estime aux environs de 30% sa part dans ce secteur. En outre, la société réalise les manutentions horizontales des navires de Wallenius Wihelmsen Lines (WWL). « Dans ce secteur de la manutention roulière, nous réalisons environ 50 % du trafic », continue le directeur général. une quarantaine de dockers travaillent pour la société sur les quais de Nouméa.
En outre, Sato intervient en sous-traitant sur certains navires du groupe CMA CGM, « à la demande de la Sat », précise Jérôme Mangard. Les deux grues Gottwald du port sont suffisantes, selon le responsable de Sato. L'investissement dans les grues a été nécessaire pour garantir aux armateurs des prestations de qualité. Aujourd'hui, le manutentionnaire annonce des cadences de 50 à 60 conteneurs par heure par grue.
Fort de ces premiers succès, Sato regarde aujourd'hui les conditions économiques de la manutention dans les îles voisines. «Notre stratégie est de nous développer dans les îles du Pacifique, continue Jérôme Mangard. Nous voulons nous présenter comme opérateur de terminaux avec des solutions informatiques.» L'idée du directeur général est de proposer des solutions aux ports de la région en arrivant avec son propre matériel. Décider à faire valoir son savoir-faire dans la région, le groupe examine aussi les modalités pour faire de Nouméa une plate-forme de transbordement. « Nous y regardons avec attention. Nouméa peut jouer ce rôle. »