Manucal, une filiale du groupe Ballande

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Le groupe Ballande, dont la présence sur la Nouvelle-Calédonie remonte à 1866, s'est diversifié. Le groupe est aujourd'hui présent dans la manutention, l'agence de lignes maritimes et dans l'armement. La manutention se réalise au travers de la filiale Manucal. Elle traite environ 23 % du trafic conteneurs importés de la place néo-calédonienne. À l'export, elle traite une partie du nickel exporté vers l'Asie. La société assure la manutention des navires du groupe Swire, et de Seatrade. Le groupe Swire assure des rotations depuis l'Asie et l'Europe avec Nouméa. Ce sont principalement la ligne de Bank Line, depuis l'Europe et la Nouvelle-Zélande. Toujours dans ce groupe, Ballande manutentionne les navires de Greater Bali Hai (dont le groupe Swire détient 25 % au travers de China Navigation Company) et la ligne avec la Nouvelle-Zélande et l'Australie de Trans Tasman. Les navires de Seatrade assurent principalement des rotations avec l'Europe. À l'export, Manucal opère les navires de GBH pour l'exportation de nickel vers l'Asie du nord est et ceux de Seatrade pour une partie de l'exportation du nickel vers l'Europe.

« En moyenne nous traitons quelque 160 mouvements par escale, pleins et vides compris », indique Jacques Squiban, directeur d'exploitation de Manucal.

Manucal est partenaire avec Sofrana dans le GIE Port Nouméa. Propriétaire d'une grue Liebherr, ce GIE cherche à en acquérir une seconde. Pour le responsable de Manucal, l'opération devrait intervenir en 2010, « à condition que les dossiers soient acceptés par l'administration fiscale », précise-t-il. Un achat qui doit néanmoins être aussi mesuré à l'aune du trafic. Depuis le début de l'année, le trafic du port de Nouméa subit les outrages de la crise économique. « Les trafics de voiture que nous recevons après transbordement à Kaoshiung ont dramatiquement baissé. Globalement la situation est difficile. Nous accusons un recul de 30 % des trafics avec l'Asie et de 10 % sur l'Europe », explique Jacques Squiban. Cette diminution des volumes fait aussi défaut sur les engins de chantiers destinés normalement aux constructions et mines du pays. Sur le second trimestre de l'année, aucun engin n'a été réceptionné et, pour couronner le tout, la Société Le Nickel n'exporte plus en raison de la chute des cours du minerai. Côté pile, l'arrivée du nouveau service du groupe Swire, le Trans Tasman devrait amener un nouveau trafic de conteneurs vides qui seront destinés soit à alimenter le trafic de nickel de la SLN soit pour transbordement sur la Nouvelle-Zélande.

Manuntention: un prix fixe depuis 1991

La stabilité des prix n'est pas un vain mot. Depuis 1991, le prix de la manutention n'a pas évolué sur les quais de Nouméa. La manutention d'un EVP est facturé 538¤ avec, en sus, une taxe de solidarité sur les services (TSS) de 5%. Pour les conteneurs de 40', le déchargement est facturé 947¤ avec en plus, une TSS de 5%. Des tarifs qui remontent à 1991.

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