STX France : mise à l'eau d'un nouveau géant des mers

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Sept jours après la livraison du MSC-Splendida, Branle-bas de combat, à nouveau, pour le chantier naval STX de Saint-Nazaire (ex-Chantiers de l'Atlantique). Avec, la mise à flot du Norwegian-Epic. Elle a eu lieu en présence des futurs propriétaires, et responsables américains de NCL (Norwegian Cruise Line), 21 mois après la découpe de la première tôle. « Le plus gros paquebot construit à Saint-Nazaire », rappelle Jacques Hardelay, directeur général de STX France. En effet, ce mastodonte mesure 329,5 m de long, 40,64 mètres de large, pour 19 ponts - le MSC-Splendida, autre monstre, a 17 ponts-, et, il peut loger 5 186 passagers dans 2 109 cabines, et 1 730 membres d'équipage dans 1 404 cabines.

Quant au PDG de NCL, il a indiqué attendre beaucoup de ce nouveau navire qui viendra renforcer sa flotte de 11 paquebots. Ils naviguent dans les Caraïbes, le Nord de l'Europe, Et, la Méditerranée. Il estime « assurer 10 % du marché mondial de la croisière. Et, nous cherchons à nous développer ». Notamment, en Europe, « où le marché de la croisière a un gros potentiel de développement. C'est pourquoi, nous avons mis au point le concept freestyle, afin de recevoir tous les types de croisiéristes ayant des attentes différentes. Ainsi, nous proposons 17 restaurants et 18 bars, différents, de nombreux lieux de spectacles et d'animations qui devraient satisfaire la clientèle européenne ».

Revenant très rapidement sur l'annulation de la commande du sister-ship du Norwegian-Epic, Kevin Sheehan, a expliqué que « le marché était très incertain, il y a 12 mois. Nous avions de bonnes raisons de nous inquiéter ». Toutefois, il a confié que NCL voulait se développer. Et, même si selon lui, des signes de reprise se font sentir, il n'y a pas de nouvelles commandes en vue. « On y réfléchit. Tout dépend de la conjoncture », a-t-il précisé.

Le Norwegian-Epic a quitté sa forme de construction, rencontré pour la première fois l'élément liquide, et rejoint le bassin C, où il va rentrer dans sa phase d'armement jusqu'à sa livraison en mai 2010, contre un chèque de 750 Me.

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