L e 11 juillet, le boutre Nefya a été capturé par des pirates à 15 km au large du port somalien de Bosasso avec 14 hommes à bord. Deux jours plus tard à l'aube, il a été utilisé comme navire mère dans l'attaque du pétrolier libérien A-Elephant (265 000 tpl) par deux embarcations rapides.
L'intervention de l'hélicoptère de la frégate française Aconit a mis les pirates en fuite. Finalement le 15 juillet, ceux-ci ont relâché le boutre et son équipage à 15 milles au nord-est de la côté somalienne.
Le 12 juillet, des pirates ont détourné un autre boutre indien avec à son bord 15 hommes d'équipage et une centaine de têtes de bétail, en route pour l'île de Raas-Harfoon. Toutefois, l'un d'eux à déclaré par téléphone à l'agence Reuters que le navire avait été détourné par erreur et serait bientôt libéré : « Tout le bétail appartient à des hommes d'affaires somaliens et nous ne nous en prenons pas aux activités et chargements humanitaires somaliens ».
Par ailleurs, une trentaine de fusiliers marins ont embarqué sur des thoniers français déployés au large des Seychelles pour les défendre contre les pirates. Les deux tiers de la pêche annuelle sont récoltés entre août et novembre.
Le canal de Suez menacé
Le 9 juillet, les autorités égyptiennes ont arrêté 26 personnes, soupçonnées d'avoir des liens avec le réseau terroriste Al Qaïda et de projeter des attentats contre des navires étrangers passant par le canal de Suez et contre des oléoducs.