Autre secteur portuaire sinistré des bassins Est, les formes de radoub 8 et 9 sont désespérément vides depuis que l'Union Naval Marseille (groupe Boluda) a déserté le port phocéen. Alors que le GPMM s'est déclaré prêt à louer ponctuellement ces installations de réparations lourdes, aucun candidat ni client ne s'est manifesté. Afin de reconstituer un pôle d'activités de réparation navale industrielle performant, le GPMM vient de lancer un appel à projets pour la mise à disposition de ces formes à « un opérateur industriel exclusif ». Seuls des industriels, ou un groupement d'entreprises comprenant un industriel majoritaire, opérant en propre un chantier de réparation navale industrielle important et bénéficiant d'une expérience récente dans le traitement de navires à forte valeur ajoutée (car-ferries, bateaux de croisières ou méthaniers) pourront être candidat. Le Grand port maritime de Marseille s'assurera du développement de l'activité du futur lauréat en exigeant disposera d'un effectif suffisant en nombre et en qualité ainsi que d'un capital social supérieur à 200 K¤. Le lauréat devra également réaliser un CA annuel minimum de 15 M¤ sur le site. Le périmètre concerné par cet appel à projets comprend les deux formes de radoub ainsi que des bâtiments de bureaux et d'ateliers. Le GPMM a complété son offre de deux postes à quai sur la digue du large. Le nom du lauréat de la consultation devrait être connu début 2010. Pendant le déroulement de la mise en concurrence et dès qu'il aura retrouvé la disposition des formes 8 et 9, le GPMM pourra en proposer l'usage au tarif public à des clients occasionnels qui pourront être soit des sous-traitants de la réparation navale soit des armements.
Technique
Le GPMM recherche un opérateur industriel de réparation navale
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