Comme prévu, le patronat portuaire anversois n'a pas su maintenir une attitude de fermeté vis-à-vis des syndicats. Trois jours de grèves perlées ont suffi pour l'obliger à renoncer à coupler ses revendications à la négociation relative au renouvellement de la convention collective de travail pour 2009-2010. En outre, le patronat des ports de Zeebrugge et Gand n'était que partiellement solidaire des collègues anversois, d'autant plus que ces ports bénéficient d'un code nettement plus avantageux - le travail y est beaucoup plus flexible - que celui d'Anvers.
Les discussions se limitent pour l'instant au premier volet de la CCT au niveau national, ce qui du côté patronal se fait par l'entremise de sous-commissions propres à chacun des ports. Une nouvelle question se pose : le patronat va-t-il également baisser pavillon devant les revendications syndicales ?