Organisée par la Préfecture maritime de l'Atlantique, une collision s'est produite le 10 juin au large des Sables d'Olonne entre un pétrolier affrété par Total et un porte-conteneurs non identifié ; le premier étant réel ; le second, virtuel. Après son homologue de Méditerranée (JMM du 5 juin), la Prémar d'Atlantique organise, elle aussi, son exercice « antipol ». En mars 2008, elle organisait, pour de vrai, le deséchouement du petit cargo néerlandais Artemis sur la place des Sables. Le pétrolier a une voie d'eau sur son avant et son remorquage échoue : il n'arrive pas dans son port de refuge.
Sans surprise, le premier jour a été consacré à la gestion de la collision ; le second à la lutte antipollution le long du littoral avec les structures locales, départementales ou régionales de bonne volonté.
Outre les navires et bâtiments français privés et publics, à la demande de la France adressée à la MIC (Centre d'information et de suivi de l'UE), l'Agence européenne de sécurité maritime a dépêché une unité pré-affrétée. La Sociedad de salvamento y securdidad maritima (Espagne) a, comme en Méditerranée, envoyé un remorqueur de haute mer, spécialisée dans le sauvetage et la lutte antipollution. Le Biscaye Plan organise depuis des années la coopération franco-espagnole en matière de lutte antipollution maritime.
Le retour d'expérience global devrait être disponible au plus tard à la rentrée. M.N.