La justice ordonne la saisie du Captain Tsarev

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C'est le 25 novembre que le minéralier Captain-Tsarev, de l'armement Chester Shipping, est arrivé à Brest. À lège et en avarie majeure de machines, il était remorqué par l'Abeille- Bourbon. Il y est toujours. Au vu de l'âge du navire (27 ans), la facture de la réparation et la morosité du marché, les assureurs n'ont pas montré beaucoup d'entrain à couvrir les frais de la remise en état du moteur. La mise à la casse du navire a même été très sérieusement envisagée par l'armement basé au Pirée, en Grèce. N'étant plus couvert de ses frais depuis le 5 mars dernier, le consignataire UAT a décidé de ne plus s'occuper du navire. À son arrivée à Brest, le Captain-Tsarev comptait 24 membres d'équipage. Mais au fur et à mesure de la fin des contrats de huit mois, les marins ont déserté le bord. Aujourd'hui, l'équipage restant de neuf Ukrainiens et Russes attend toujours d'être payé. L'armateur doit 77 000 $ (58 000 e) à ses marins.

Le 22 mai, suite à une demande de l'ITF, le président du tribunal de commerce de Brest a ordonné la saisie du navire au nom de 7 marins de l'équipage (le commandant et le bosco se sont désolidarisés de cette action). Dans le même temps, l'administrateur des Affaires maritimes de Brest a saisi l'Association de gestion des institutions sociales maritimes (Agism), une institution prête à payer une partie des salaires et les billets d'avions pour le retour des marins.

Six d'entre eux en avaient fait la demande. Mais le 3 juin, l'armateur a finalement décidé de les payer et de prendre en charge leur rapatriement.

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