Elles sont sept et représentent respectivement la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Bisao, la Côte d'Ivoire ( San Pedro et Abidjan) et le Bénin (Cotonou). Un point commun pour toutes ces femmes, elles occupent toutes un poste de cadre dans un port africain. C'est dans le cadre de l'Institut portuaire d'enseignement et de recherche (Iper) du Havre, une composante de l'école de management (EM) de Normandie, que cette équipe de professionnels a poursuivi un séminaire d'une durée de quinze jours. Au programme, des cours de gestion portuaire, mais aussi la visite du port d'Anvers durant trois jours. Des thèmes aussi variées que les opérations portuaires, les concessions privé-public, la crise et ses effets ou encore les notions de sureté-sécurité et d'environnement ont été abordées tout au long de ce séjour en France. « À l'origine, il s'agit d'une commande de l'organisation maritime internationale (OMI) qui a un budget dédié aux femmes et veut en faire la promotion. L'Iper, l'EM avec également le Grand maritime du port du Havre (GPMH) ont été choisis pour mener à bien cette initiative », explique Yann Alix directeur de l'Iper.
Une sélection des candidates avaient été préalablement faite par l'OMI. « Ces femmes occupent toutes des postes à responsabilité et elles ont la particularité pour certaines d'entre elles de s'investir parallèlement dans des associations à vocation sociale ou humanitaire. L'impact sur la population locale est donc un véritable plus. L'Iper a pour vocation de transmettre son savoir-faire. Historiquement, l'école s'est tournée vers les pays francophones et donc africains. C'est une tradition même si aujourd'hui nous nous ouvrons à d'autres horizons comme l'Amérique latine par exemple... » L'Iper organise annuellement une quarantaine de séminaires.