La direction assouplit sa position

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Le directoire de SeaFrance a invité les organisations syndicales à une réunion le 7 mai. L'intersyndicale officiers CGT/CGC s'y est rendu, mais non la CFDT, qui ne voulait pas négocier sur les bases du plan du 17 février. Les résultats sont mauvais en avril, avec une nouvelle perte de 3,5 Me. Le marché du fret sur quatre mois chute de 21 %. « Nous sommes bien dans le mauvais scénario décrit le 17 février », commente Vincent Launay, membre du directoire. Pierre Fa, président du directoire, demande d'agir vite, mais en assouplit sa position. La direction propose un armement à trois grands ferries, mais d'y ajouter le fréteur Nord-Pas-de-Calais « selon les besoins du marché ». Le nombre de suppression d'emplois (650 exigés dans le plan du 17 février) diminuerait sensiblement. Mais le directoire ne présentera une proposition précise sur ce point qu'en séance de CE le 28 mai. La SNCF, actionnaire majoritaire, s'engage à soutenir l'aspect social. Pas de licenciements secs, mais un maximum de reclassements dans le groupe SNCF, et « toutes mesures propres à amortir les conséquences sociales ». La direction a écrit aux membres du personnel, en indiquant tous ces arguments, mais en laissant entendre que sans action rapide, la trésorerie ne serait plus assurée.

L'intersyndicale officiers est prête à négocier. Elle constate un progrès, mais ne lâchera rien sur les conditions de travail des officiers, prévient Jacques Brouyer, délégué CGT. Nous n'avons pu joindre la CFDT majoritaire avant de livrer cette édition. A.S.

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