Reçus par les directeurs de cabinet du Premier ministre, et des ministres des finances et de l'industrie, les représentants des ex-salariés de l'Union Naval Marseille, liquidée en mars dernier, sont revenus déçus. Si « aucun n'a pu démentir le fait que la réparation navale a un avenir à Marseille », rien ne bouge pour assurer le redémarrage de l'activité. Au contraire, « les pouvoirs publics gagnent du temps », affirme Patrick Costello, secrétaire général de la CGT réparation navale. « Ils nous disent d'attendre des nouvelles de l'appel offre du GPMM sur la concession des formes de radoub 8, 9 et 10. Mais nous n'avons pas le temps d'attendre. Nous réclamons une solution industrielle - ce que rejette le gouvernement - ou à défaut une solution transitoire qui peut prendre la forme d'un GIE (Groupement d'intérêt économique). »
La piraterie en débat au Parlement néerlandais
Le Parlement néerlandais a auditionné récemment divers experts sur la piraterie. L'un d'eux, l'avocat Knoops, a fait plusieurs remarques. D'abord, la Cour internationale de justice devrait mettre sur pied un chambre dédiée à la piraterie. Ensuite, il n'est pas certain que la piraterie tombe sous le coup du droit de la guerre ou de celui du droit pénal. L'un et l'autre permettraient de l'assimiler au terrorisme maritime. En conséquence, une action préventive contre des pirates est à peine envisageable. En outre, faute de règles universelles, il est très difficile aux bâtiments militaires de porter assistance à des navires battant un autre pavillon que le leur, selon Me Knoops. D'autres experts ont recommandé un usage plus intensif des convois pour réagir aux attaques de pirates. De son côté, l'organisation caritative Oxfam Novib a demandé au Parlement de garder à l'esprit la situation humanitaire de la Somalie et de prendre des mesures contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et l'enfouissement de déchets nucléaires le long de sa côte.