Le 23 mars, tout le personnel de CMA CGM Guadeloupe, dockers inclus, cessait le travail et expliquait tout le bien qu’il pensait de l’accord « Bino » obtenus de haute lutte par le LKP, entre autres. Cet accord prévoit, notamment, une hausse minimale de 3 % pour tout salarié du privé touchant plus de 1,6 fois le smic.
Le directeur signait « un » accord permettant la reprise du travail. Le lendemain, les portiqueurs du Port autonome de Guadeloupe se mettaient également en grève pour les mêmes raisons, entraînant une bonne partie du personnel du PAG, note un opérateur portuaire. Problème, le PAG est une entité publique qui n’est donc pas concernée par l’accord Bino. Les portiqueurs ont repris le travail le 31 mars, a confirmé le directeur du port qui devait signer « un » accord le 1er avril. Mercredi 22, c’était autour de Manugua, l’autre manutentionnaire, d’avoir à faire un geste de bonne volonté.
Le 1er avril, le personnel de La Poste se mettait en grève.
« Chaque jour, un conflit se termine. Un autre commence », note notre portuaire qui s’attend à une remontée de la pression dans la perspective des États généraux de l’Outre-mer.