Au cours d'une réunion publique sur le thème « les atouts du Dunkerquois face à la crise », la présidente du directoire du Grand port maritime de Dunkerque, Martine Bonny, a évoqué les contours d'un projet « ambitieux » autour notamment de trois priorités : aider la sidérurgie à faire du port nordiste un « hub en Europe du Nord », récupérer 1 MEVP sur le marché français à la concurrence belge et néerlandaise, et, pour ce faire, améliorer les pré et post-acheminements. La demande supplémentaire d'investissement porterait sur 750 Me environ, avec en grande part le creusement d'une nouvelle darse au port ouest.
Les partenaires sociaux ont travaillé en groupes sur le projet et sont proches de rendre leurs conclusions. Ils ne commentent pas les dispositions. Franck Gonsse, secrétaire général de la CSOPMI dockers, souhaite néanmoins faire du Conseil de développement une instance à part entière. Les questions du transfert du personnel pèsent pour l'avenir. L'attitude de la place portuaire s'articule autour d'un concept : « il est urgent d'attendre ». Pour mener à bien son projet, Dunkerque Port utilisera donc vraisemblablement la totalité du délai accordé par la loi, soit jusqu'au 9 avril.