La mise en oeuvre locale de la réforme portuaire n'est pas sans poser de problèmes à Rouen. Depuis les derniers jours de février, les grutiers observent un mouvement de réduction d'horaires qui affecte tout à la fois les opérations des navires et des barges. Cette situation, dénoncée par l'Union portuaire rouennaise, n'empêche pas le dialogue de se poursuivre au niveau du Grand port maritime de Rouen. « Il y a eu quatorze réunions depuis septembre », précise Martin Butruille, directeur commercial et de la communication. Le 20 mars, s'est tenue une réunion du Conseil de Surveillance, la seconde depuis la mise en place de cette instance. Au cours de celle-ci, François Xicluna, Directeur des opérations portuaires et du développement au GPM et Thierry Delamare, Chargé de mission auprès de la Direction générale, contrôleur de gestion, ont été nommés au Directoire, rejoignant ainsi Philippe Deiss, directeur général et président du Directoire. Avec ces nominations, le Grand port maritime de Rouen est le premier en France à disposer de l'ensemble de sa nouvelle gouvernance.
Au cours de la même réunion du Conseil de Surveillance, a été étudié le projet stratégique du GPM. À cette occasion, les personnels grutiers ont manifesté devant l'immeuble du GPM tout au long de la matinée et ont occupé le hall d'entrée de la direction du port, sans incidents. La réunion du Conseil de Surveillance a débuté avec retard en l'absence des représentants de la CGT. Cette situation n'a pas empêché la tenue d'une nouvelle rencontre entre la direction du port et les personnels dès le vendredi après-midi, d'autres réunions devant intervenir au cours des jours suivants. Côté manutentionnaires, un premier rendez-vous avec les personnels du port a tourné court le 13 mars. Une nouvelle réunion était programmée le 23 mars.