Après les exactions commises au siège du GPMM, les représentants CGT des salariés de l'ex-Union Naval Marseille ont été reçus par le préfet de Région. La rencontre a-t-elle suffi à calmer le jeu ? Deux assurances leur ont été données. Sur leurs revenus, des mesures seraient incluses dans un plan de sauvegarde de l'emploi pour venir en aide aux personnels de l'ex-UNM et à ceux des sociétés sous-traitantes qui se trouveraient en difficulté. Quant à la solution industrielle, le préfet partage l'idée qu'une réparation navale lourde est indispensable au port de Marseille. En cas d'activité industrielle sur les formes de radoub de GPMM (reprise de l'ex-UNM ou groupe d'entreprises)il s'est engagé sur l'embauche prioritaire des salariés de l'ex-Union Naval Marseille liquidée.
L'annonce que l'arrêt technique du NGV Liamone de la SNCM serait, grande première, confié au chantier DCNS de Toulon n'a curieusement pas troublé les licenciés de l'UNM. L'attitude apaisée de la direction de la SNCM, qui a pourtant vu un de ses navires, le Corse, pris en otage pendant deux semaines par l'action des salariés de la réparation, semble les rassurer. Les rumeurs qui prêtent au groupe Veolia, tête de proue de la compagnie spécialisée dans les liaisons avec la Corse, un grand intérêt à la réparation navale, seraient-elles fondées ? Le N° 1 mondial du transport de voyageur aurait même engagé des pourparlers avec Thales-DCNS. À suivre.