Tout avait pourtant bien commencé sur les quais du port de Gênes. Le premier semestre s’est affiché avec un taux de croissance honorable. Malheureusement, les trois derniers mois ont inversé la tendance. En octobre, le port a perdu 6,1 % de son volume, un chiffre qui s’est aggravé en novembre avec une perte de 11,3 %. L’année s’est achevée avec une diminution de 17,8 % en décembre. Au final, le port de Gênes a perdu 5,1 % à 55,6 Mt.
Les vracs liquides accusent un repli de 1,2 % sur l’année à 0,9 Mt. Si les huiles végétales ont progressé de 14 %, les produits chimiques ont gommé cette performance par une diminution de 13 %. Le pétrole brut est, quant à lui, en baisse de 2,2 % à 20 Mt. Les vracs secs, pour leur part, gagnent 8,2 % à 1,9 Mt sur le terminal de San Giorgio. Les vracs secs industriels, dont font partie les minerais, accusent un repli de 15,2 %.
Dans le secteur des marchandises diverses, le trafic accuse une baisse de 6,8 % à 27,7 Mt. Le trafic conteneurisé est en perte de 5,1 % à 17,8 Mt. En nombre, ce poste perd 4,8 % à 1,76 MEVP. Ce courant a enregistré une baisse dès les premiers mois de l’année. Au final, pendant les sept derniers mois de l’année, il a perdu de ses volumes. La crise n’est donc pas la seule cause de cette diminution mais des soucis de gestion des terminaux peuvent également expliquer ce phénomène. Les aléas de l’économie n’ont été que le facteur aggravant d’un mouvement entamé depuis plusieurs mois. Les autres marchandises conventionnelles enregistrent, pour leur part, une diminution de 9,7 % à 9,8 Mt.