Le port de Sète a achevé l’année 2008 sur un repli de 6,4 % à 3,06 Mt. Les vracs sont globalement en retrait quand les diverses affichent une hausse. Du côté des vracs liquides, le port perd 5,3 % à 1,4 Mt. Cette composante du trafic a été victime d’un retrait des trafics en entrée des dérivés du pétrole et des dérivés non énergétiques. À l’export, le vin boit la tasse et perd 89 % de leur volume.
Du côté des vracs secs, la situation est semblable. On note un recul de 9,9 % à 1,29 Mt. Leur diminution, relative, tient au bon score des céréales et de la nourriture pour animaux qui enregistrent des progressions. La baisse est notamment liée aux petits vracs dont les évolutions erratiques dépendent de l’économie du secteur à l’image du clinker et du ciment.
Enfin, sur les marchandises diverses, la progression de 3,4 % à 352 668 t montre la volonté du port de diversifier ses trafics. Les trafics de pièces comme les tubes pour l’usine de la région de Béziers et les éoliennes permettent de tenir la corde. Le port envisage de développer ce secteur. Le président de la région, Georges Frêche, prévoit de lancer des investissements dans le port héraultais. Invest L.R., société en charge de la promotion des ports de la région affiche son optimisme pour la place portuaire de Sète. « Les Asiatiques cherchent des solutions alternatives aux grands ports du nord de l’Europe. Sète, port en eau profonde, dispose d’atouts qu’il faut faire jouer. »