Le nerf de la guerre

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Le 27 février, Dominique Bussereau et Magdalena Alvarez-Arza ont signé une déclaration commune visant à établir un calendrier des actions à mener pour l’ouverture, avant fin 2009, d’une autoroute de la mer sur la façade Atlantique. Deux armateurs sont retenus: Acciona et le consortium entre LD Lines et Grimaldi. Le jour même, la ligne assurée par GLD Lines entre Toulon et Civitavecchia a été suspendue. À l’origine de la décision, des pertes financières cumulées élevées. La semaine suivante, Acciona annonce la cession de huit navires. Le moment est-il choisi d’ouvrir une autoroute de la mer quand des lignes opérant sur des rotations identiques défaillent? Certains argumentent que les lignes actuelles ne sont pas de véritables autoroutes de la mer. Elles n’offrent pas la fréquence requise. La question de fond repose sur le financement. Comment assurer une pérennité de ces lignes malgré les pertes quasi certaines au démarrage. Les solutions actuelles ne semblent pas suffire. L’Europe plaide pour un report modal. Qu’elle ait la franchise de ses opinions et aille au bout du raisonnement en rendant « euro-compatible » une aide conséquente jusqu’à la rentabilité financière. Le report modal ne se fera qu’avec des conditions économiques et logistiques avantageuses face à la route. Encore faut-il s’en donner les moyens.

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