Depuis février, le nombre d’actes de piraterie dans le golfe d’Aden baisse. Selon le vice-amiral Xavier Magne, sous-chef d’état-major de la Marine nationale, c’est l’effet direct du mauvais temps, de la correspondance entre les activités des bâtiments de la coalition internationale sur zone et de la limite de l’efficacité des pirates. L’intervention a en effet lieu en amont, à savoir à proximité des bâtiments. Mais les pirates ont le temps pour eux et attendent l’opportunité. Chaque jour, 120 navires marchands transitent par le golfe d’Aden! Pour être efficace, un « bâtiment gris » doit se trouver à 15 minutes de vol par hélicoptère d’un navire attaqué. Au-delà, les pirates sont à bord et l’intervention est plus délicate. Pour eux, l’équipage d’un navire détourné a une valeur marchande très supérieure à sa cargaison. Il doit donc être bien traité, en vue d’en obtenir une rançon élevée.
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Une lutte de longue haleine
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