Des ouvriers du chantier de Szczecin ont manifesté le 7 mars, lors du lancement du porte-conteneurs Fesc-Vladimir.
Ce navire de 184 m de long, destiné à un armement russe, est le 673e construit au chantier depuis la Seconde Guerre mondiale et probablement le dernier. Le chantier de Szczecin fut l’un des berceaux, avec Gdansk, du syndicat Solidarnosc très actif dans la Pologne communiste des années 1980. Des membres de Solidarnosc ont porté un cercueil et brûlé un portrait de Neelie Kroes, commissaire européenne à la Concurrence, qu’ils tiennent pour responsable des difficultés des chantiers. En novembre, la Commission européenne a ordonné au site de Szczecin et à un autre chantier de rembourser plus de 3 Md€ d’aides versées par le gouvernement polonais pour les renflouer. Enfin en vertu d’un accord signé en janvier avec l’Union européenne, la Pologne a jusqu’au 31 mai pour se défaire des actifs du chantier de Szczecin.