Poseidon, acronyme de « Power Optimised Ship for Environment with Electric Innovative Designs ON board », est doté d’un budget global d’environ 20 M€, financé à 50 % par l’Union Européenne dans le cadre du programme FP7. Poseidon va notamment utiliser la supraconductivité à haute température pour augmenter les rendements et diminuer la taille des équipements de génération d’énergie et des moteurs de propulsion sur les navires de faible tonnage. D’autres innovations feront partie de l’étude telles que les auxiliaires électriques, la transmission sans fil ou le contrôle de l’arc électrique dans les tableaux de distribution. Un démonstrateur à terre, de taille significative, sera construit, assemblé et testé pour valider le concept de « navire électrique » et garantir son applicabilité à bord du plus grand nombre d’unités possible et contribuer à la réduction de la consommation d’énergie et des émissions des gaz à effet de serre.
Poseidon est mis en œuvre par un consortium de trente partenaires placés sous la coordination technique de la société britannique BMT Defence Services. Il regroupe 14 sociétés industrielles, 4 chantiers navals, 6 universités ou laboratoires de recherche, 3 associations professionnelles ou consultants et trois sociétés de classification.
À l’origine de la proposition initiale en réponse à l’appel d’offres européen FP7, le Gican, (Groupement industriel des constructions et armements navals), a obtenu que plus de 60 % du budget de Poseidon finance les participations des sociétés françaises suivantes: Acebi, Bureau Veritas, Converteam, DCNS, Jeumont Electric, Marinelec, Nexans, Saft, Siradel, Sirehna, SMS et STX Europe.