Fin février, a débuté au port de Rouen un mouvement social des grutiers au sujet de la réforme portuaire. Le syndicat CGT a en effet annoncé des restrictions aux horaires de travail des navires et des barges. « Ensemble imposons une autre politique pour l’avenir du port », titre le tract qui a été diffusé à cette occasion par le syndicat des personnels du port. Pour sa part, l’Union Portuaire Rouennaise, qui regroupe les entreprises privées portuaires, se montre très inquiète au sujet de ce conflit et souligne qu’il met en péril « les emplois de centaines de salariés portuaires (dockers, agents de transit, commis de douane…) ». Rappelant les atouts que présente le port de Rouen, sa situation géographique et son intermodalité (maritime, fluvial, routier et ferroviaire), l’Union souligne: « Ne gâchons pas les chances de ce port de progresser et d’être créateur d’emplois ». Le secteur privé regroupé au sein de l’UPR demande aux partenaires sociaux du Grand port maritime de Rouen « d’entreprendre ensemble l’application de la loi et de revenir à des conditions normales de travail avant la mise en place définitive des détcahements ».
7 jours en mer
Mouvement social sur les quais
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