Lancement du Grenelle de la mer

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Quelques dizaines de minutes après la rapide présentation de la déclaration commune sur les autoroutes de la mer franco-espagnoles, Dominique Bussereau s’est rendu le 27 février sur le trois mâts La Boudeuse amarré au quai de Bercy, pour participer au lancement des « premières orientations du Grenelle de la mer ». Ces dernières ayant été fixées lors du Grenelle de l’environnement. Elles visent à mieux prendre en compte le milieu marin. Ce qui passe par « le développement des aires marines protégées, la mise en place d’une trame verte et bleue, la création d’autoroutes de la mer, le développement des énergies renouvelables, affichage de la nécessité d’une stratégie nationale pour la mer, etc. »

Ont donc été rappelées les « nombreuses » actions menées par ce gouvernement « en faveur du secteur maritime et de la protection des milieux ». Ainsi apprend-on que « la réforme des écoles de la marine marchande est en cours d’examen au Sénat (loi sur les transports) ».

La recherche sur le site internet du Sénat était sans résultat, le JMM a demandé au service de presse du cabinet, ce texte fondateur. Réponse: en fait, un amendement sera déposé le 9 mars.

Un nouveau rapport Poséidon?

Concrètement, ce Grenelle de la mer sera constitué de quatre groupes de travail.

Le no 1 aura pour thème « favoriser le développement harmonieux du littoral en améliorant l’interface terre-mer ». Parmi les sujets susceptibles d’y être « évoqués », figurent le développement des ports, le déficit d’anneaux dans les ports de plaisance, « voire la création d’une filière de démantèlement des navires ».

Le no 2 sera consacré à « promouvoir le développement d’activités maritimes compétitives et soutenables sur le plan environnemental ». Pourront y être aborder « le navire du futur, les transports maritimes, le shipping (…) ».

Le groupe 3 recherchera à « valoriser les métiers de la mer et œuvre à l’attractivité des activités maritimes ».

Le no 4 étudiera la façon d’« instaurer une nouvelle gouvernance aux niveaux infra-national, national, européen et mondial ».

Les travaux de réflexion dureront environ deux mois et doivent arrêter les « grandes orientations pour une politique maritime digne de ce nom. Un comité interministériel de la Mer sera invité à valider avant l’été ces grandes orientations ».

Placé au centre de ce dispositif, le Secrétariat général de la mer va ainsi pouvoir sortir de l’oubli le rapport Poséidon de décembre 2006 portant sur « la politique maritime de la France ». Ce document de 160 p. était le fruit d’une vaste consultation organisée par le Centre d’analyse stratégique et le SG mer. Il constitue une sorte d’hommage à Guillaume d’Orange.

7 jours en mer

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