L’association des armateurs néerlandais KVNR préfère une taxe au carbone sur les soutes à une négociation sur l’excédent de quota d’émissions de CO2 par les navires.
Toutefois, cette taxe devrait être simple, honnête et pratique en vue de réduire de 58 % les émissions d’ici à 2050, objectif fixé par le gouvernement. L’OMI travaille déjà sur un programme de réduction de CO2, mais insiste sur une application mondiale. Or, les États ayant ratifié le traité de Kyoto ne sont pas encore parvenus à un accord avec ceux des pays en développement sur leur participation à l’établissement d’un nouveau traité.
Le journal néerlandais SWZ Maritime suggère aux gouvernements d’encourager l’usage du gaz naturel liquéfié propre sur les navires, laissant ainsi davantage de temps pour la mise au point de meilleurs carburants de substitution. Une taxe sur les soutes, modeste, temporaire et acceptable par les pays en développement, permettrait de financer l’installation de stations de soutage de gaz naturel liquéfié.