Le Baltic Exchange de Londres a envoyé à ses membres une mise à jour de son code de conduite mettant l’accent sur l’éthique dans les affaires, moteur de son autorégulation.
Il leur recommande de s’y conformer, conformément à sa devise « our word our bond » (notre parole nous engage). Dans sa lettre d’accompagnement, Michael Drayton, président du Baltic Exchange, décrit cette mise à jour comme « un rappel tout à fait d’actualité » des normes, car il y a eu « une énorme tension » entre les parties à des contrats maritimes. De nombreux armements et opérateurs de vraquiers se braquent dans des conflits, depuis la chute de 90 % des taux de fret au cours des quatre derniers mois de 2008. « Des fortunes sont perdues aussi vite qu’elle s’étaient réalisées il y a douze mois, souligne Michael Drayton, nous avons une très piètre opinion de quelqu’un qui s’en va sans rien tenter (pour régler un conflit) et contourne le système et de ceux qui peuvent payer mais ne le font pas ».
L’éthique des courtiers a été particulièrement critiquée par Nicos Efthymiou, président sortant de l’Union des armateurs grecs, soutiens traditionnels du Baltic Exchange. Selon lui, les courtiers spécialisés dans l’achat et la vente, ont rapidement réévalué à la baisse les navires à la suite de la récession économique, alors qu’ils les avaient vendus à des prix considérables quelques mois plus tôt.