Après une quinzaine de jours de débrayage à l’initiative d’une centaine de salariés des ateliers de production soutenus par la CGT, ou blocus parfois, les syndicats CFDT, CGT et FO des chantiers STX (ex-Chantiers de l’Atlantique) de Saint-Nazaire ont signé un accord portant sur le financement du chômage partiel. La principale revendication est acceptée par la direction: le salaire sera maintenu à 100 % pour les 750 salariés qui vont se retrouver en chômage partiel du 15 mars au 30 avril. À hauteur de 35 jours donc. Il n’y aura pas d’abattement sur le 13e mois, les droits aux congés payés seront maintenus, tout comme les primes dans le cadre des formations prises sur le temps de travail. En contrepartie, « les salariés devront récupérer cinq jours de travail sur une période de deux ans », précise la CGT dans un communiqué.
Cette mobilisation d’une partie des 2 600 employés de STX à Saint-Nazaire avait pour origine le refus du projet de la direction, annonçant, le 5 février, une indemnisation à hauteur de 60 % du salaire, le taux légal, de la période de chômage partiel. Soit 100 000 heures chômées pour faire face à la baisse de charge liée à l’annulation de la commande d’un navire de Croisière par NCL.