Les défis à relever du métier de marin et de la reconversion

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Le Centre européen de formation continue maritime (CEFCM) a fêté son dixième anniversaire par un colloque organisé le 30 janvier à Concarneau. Cette manifestation a permis de rassembler les principaux acteurs concernés: l’État, la région Bretagne qui est propriétaire du centre, les départements et des représentants de professionnels de la pêche, du commerce et du nautisme.

Le thème, « Être un marin en 2009, un métier, une carrière, et après », a permis de dresser un état actuel de la formation et de donner des pistes pour le futur. Le premier constat, relatif à l’origine des marins, montre que 40 % sont bretons et 40 % des emplois se situent en Bretagne. La tradition familiale est en recul et plus de la moitié des arrivants provient des autres milieux. « Les carrières maritimes deviennent de plus en plus courtes, la période d’embarquement n’étant alors qu’une étape dans une carrière », souligne Alain Pomes, directeur du centre. « Plutôt que de subir, nous devons anticiper ».

Il s’agirait d’introduire davantage de souplesse pour faire face à la réalité, en développant les passerelles entre les différents métiers de marins, en facilitant les reconversions à terre, soit dans le para-maritime soit dans des spécialités comme la mécanique. « Par exemple, un mécanicien de marine est très apprécié dans l’industrie, de même qu’un officier peut se recycler dans le management ». Le centre veut aussi jouer la carte de la modularité des formations, une manière de systématiser la validation des acquis de l’expérience. « Nous voulons identifier les compétences acquises et proposer les compléments nécessaires, à travers des parcours individualisés ».

Dernière piste: élargir le recrutement aux régions non-maritimes. « Nous devons faire valoir que les emplois de navigants offrent une insertion sociale rapide, même pour quelqu’un de peu qualifié au départ. Avec des salaires rémunérateurs, des carrières rapides et une promotion sociale forte, ces métiers devraient être attractifs. Alors que les catastrophes sont sur-médiatisées, les professionnels devraient d’abord communiquer sur ces aspects attractifs ».

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