Le réveil du dragon

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Le déplacement du président de la République à L’Isle Adam, le 2 février a réveillé les vieux dragons fluviaux qu’on croyait enterrés. Nicolas Sarkozy a su sortir des chemins de halage traditionnels pour mettre sous la loupe ce mode de transport qu’il paraît chérir. « Nous voulons faire de la crise du réchauffement climatique et de la crise économique une opportunité pour changer notre modèle de production », a indiqué le président de la République. Ce changement, le « Oui nous pouvons » à la française, passe par une augmentation de la part modale du fluvial à 25 % en 2020. Et pour atteindre son objectif il propose des investissements d’infrastructure. Et le président a justifié ces dépenses en expliquant qu’il prend l’argent des Français pour créer du capital et donc des emplois. Pour appliquer sa démonstration au fluvial il s’est étonné « qu’au cours des dernières années les seules décisions ont été d’arrêter Rhin-Rhône. » Lui croit en ce projet tout comme en Seine-Nord, sans pour autant jeter aux orties le respect de l’environnement mais en allégeant les procédures, ce « carcan trop lourd qui nous fait perdre du temps. Pour préserver notre environnement, il faut préserver l’activité économique », a continué Nicolas Sarkozy. En un mot, faire Rhin-Rhône à grand gabarit c’est préserver l’écologie de la vallée du Doubs. À méditer, puisque la discussion parlementaire est limitée.

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