L’ex-Clemenceau fait route sur l’Angleterre

Article réservé aux abonnés

L’ex-Clemenceau a tourné une autre page du très long feuilleton de son histoire. Le 3 février, il a définitivement quitté la base navale de Brest où il était amarré depuis bientôt trois ans. Affrété par le chantier britannique Able UK, le remorqueur Anglian-Earl a passé sa remorque et laissant derrière lui la noria de petits remorqueurs et pousseurs de la Marine, le convoi a mis le cap sur Hartlepool, au nord-est de l’Angleterre. Là, dans un bassin dont il reste encore à construire une très grande porte, à assécher, à vider les vases et à recouvrir d’un revêtement calcaire (le bassin n’a pas de radier!), le chantier a un an pour démanteler les 26 000 t ferrailles et traiter tous les produits toxiques contenus dans l’ex-porte-avions. On n’a sans doute pas fini d’entendre encore parler du Clemenceau, administrativement rebaptisé coque Q790. Aux opposants anglais, qui vont tout faire pour « saluer » à leur manière l’arrivée du convoi, s’ajoutent en effet les opposants français qui militent pour la mise en place d’une filière française de déconstruction des vieux navires.

7 jours en mer

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15