Le 20 janvier, le monde a vécu à l’heure de l’Obamania, les yeux tournés vers Washington. Pour paraphraser une célèbre bande dessinées, «tout le monde sauf un village gaulois». Ce village, celui du monde fluvial français, s’est retrouvé pour la traditionnelle cérémonie des vœux de Voies Navigables de France. Pas de disputes sur la fraîcheur du poisson ou de bagarres, ni de sanglier au menu mais la confirmation que le développement durable est toujours un concept à la mode. Thierry Duclaux, directeur général de l’établissement public, a confirmé avoir obtenu une rallonge budgétaire de 120 M€ sur deux ans. Une enveloppe tirée du plan de relance de l’économie. Le directeur général souhaite utiliser ces sommes pour la reconstruction de barrages sur la Seine et l’Oise. « Un financement qui s’inscrit dans la continuité de la loi sur le Grenelle de l’environnement », a expliqué le directeur général de Voies Navigables de France. Quand développement durable rime avec rabe, le fluvial abandonne son «Obamania» pour et se tourne vers la «Borloomania».
Édito
Quand développement durable rime avec rabe
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