Les transitaires marseillais fêtent leurs 120 ans d’existence

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Ce n’est pas tous les jours qu’une organisation professionnelle portuaire peut fêter ses 120 ans d’existence. C’est ce qu’on fait brillamment les transitaires marseillais à travers une célébration qui a réuni l’ensemble de la place portuaire. En 1888, le Vieux port de Marseille, le Lacydon, en raison de l’engorgement de ses trafics a étendu ses activités vers les docks de la Joliette avant de créer les bassins ouest. Parallèlement, le canal de Suez s’ouvrait à la navigation. À cette époque, les opérateurs de la marchandise s’appelaient encore des « portefaix ». Une partie d’entre eux se tourne vers l’avenir pour devenir des organisateurs de transports internationaux. C’est à cette époque qu’ils se regroupent en une organisation professionnelle qui donnera naissance au Syndicat des Transitaires de Marseille.

La profession compte aujourd’hui une centaine d’entreprises employant 2 500 personnes. « Le mot de transitaire est toujours employé, même si nous devrions davantage le décrire aujourd’hui comme commissionnaire en transport et en douane, comme organisateurs ou encore architecte du transport », a expliqué Alain Pélegrin, président du STM.

Mais plus que le passé, c’est vers l’avenir et les nouveaux défis d’une profession en perpétuelle mutation vers lequel il s’est tourné. Poursuite de la dématérialisation des documents pour fluidifier le passage portuaire, plans de formation, politique de report modal vers le fluvial et le ferroviaire sont les axes d’une stratégie qui doit conduire au statut « d ’opérateur économique agréé et à la création d’un label qualité ».

La réforme portuaire en cours est un autre défi pour le président de l’association portuaire. « Nous devons rester unis et préparer une nouvelle phase de progrès afin que le port de Marseille retrouve sa place en Europe et dans le monde ». Pour cela, les transitaires pour lesquels « l’année 2008 a été une épreuve comme pour l’ensemble de leurs partenaires et de leurs clients », misent sur l’accroissement de trafic qu’apportera Fos 2XL en 2010. Autre volet, la profession souhaite faire partie du Conseil de développement du GPMM afin de défendre l’un des dossiers les plus chers au plan local: « l’exemplarité d’un port qui doit être ouvert 24 h sur 24 ».

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