Avec la fin d’année, l’heure du bilan approche. Une année 2008 où le meilleur et le pire se sont cotoyés. Le meilleur en début d’année avec des taux de fret qui ont crevé les plafonds, mais aussi une fin d’année sous les pires auspices quand ces mêmes taux ont plongé sous les seuils que les plus pessimistes des analystes n’imaginaient plus. Que pouvons nous souhaiter pour 2009? « Il est difficile d’imaginer que les taux de fret tombent plus bas qu’ils ne sont. Le monde a toujours besoin d’échanges commerciaux et en ce sens, le maritime a un avenir », se rassurent certains analystes. À Dubaï, l’optimisme régnant ignore jusqu’à la crise. « Nous ne subissons pas les effets de cette décélération, indique le président de Dubaï World. Les conséquences de cette crise interviendront dans un ou deux ans. D’ici là, les échanges internationaux auront rebondi. » Sans tomber dans l’angélisme de la cité orientale, cette année 2008 laisse un goût amer, même si la partition de la crise était prévisible. Et l’année qui s’achève rappelle encore une fois que le transport maritime demeure une aventure. La dégradation des conditions de passage au large de la Somalie en atteste. Que souhaiter pour 2009? Nos vœux pour la nouvelle année vont bien entendu à vous et vos proches mais aussi à vos entreprises sources de nombreux emplois. Ne prenez pas la crise comme un prétexte mais plutôt comme un tournant de notre économie. Bonne année, bonne santé et prospérité.
Édito
Bonne année
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