Prendre la présidence de l’Europe au second semestre pose généralement un premier souci d’agenda. Avec les congés d’été, le temps effectif est amputé de deux mois. Au final, sur les six mois de la présidence, quatre mois en travail effectif, la présidence française a surtout fait avancer les dossiers terrestres: eurovignette, sécurité routière, fret ferroviaire, journées des RTE-T ont quadrillé l’agenda des responsables européens du transport. Le maritime n’a pas été oublié, bien au contraire, au cours de la présidence française, avec l’adoption du troisième paquet de sécurité maritime, appelé aussi Erika 3 (voir JMM du 12 décembre, p. 4). C’est en octobre que le gouvernement a réussi à obtenir un accord politique du Conseil sur les deux directives restantes de ce paquet qui ont longtemps animé les débats: la responsabilité des armateurs et les obligations des États du pavillon. Cet accord politique a permis d’engager une procédure de conciliation avec le Parlement sur les six textes qui composent le corps de ce troisième paquet. Deux directives adoptée par le Parlement au début de l’année prochaine: l’adoption d’une résolution sur le centre de l’Union européenne de données d’identification et de suivi des navires à grande distance et une autre pour garantir la formation des gens de mer.
Le 1er janvier, la Tchéquie prend la présidence de l’Union européenne.