STX Europe: Chômage partiel pour le chantier naval nazairien

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Le conflit entre l’armateur américain NCL (Norwegian Cruise Line) et STX Europe à Saint-Nazaire, mais aussi le fait que le chantier n’ait pas décroché de commande depuis deux ans expliquent les mesures de chômage partiel à venir. Elles ont été annoncées le 28 novembre lors d’un comité d’entreprise. Les discussions, entre l’armateur américain NCL et les ex-Chantiers de l’Atlantique continuent. NCL a décidé, fin septembre, de mettre fin à la construction de l’un de ces deux navires de croisières en cours de montage. La compagnie américaine ne souhaitant pas payer des modifications. Petit signe de dégel, les contrôleurs de NCL sont revenus à bord du premier paquebot en construction.

Les prochains navires de croisière qui seront livrés sont tous des sisterships, des navires construits à l’identique. Aussi la part de travail consacrée aux bureaux d’études est beaucoup moins importante. C’est pourquoi, « à partir de janvier, jusqu’à la fin avril 2009, sur les 144 techniciens, agents de maîtrise, administratifs, 82 vont subir du chômage partiel, les autres doivent prendre leurs RTT et leurs jours de congés », rapporte un syndicaliste. Et pour limiter ce chômage technique, 7 800 heures de formation sont programmées jusqu’à la fin avril pour près de la moitié du personnel des bureaux d’études.

Sur les sites de production, il n’y a pas de chômage partiel prévu jusqu’à la fin juin 2009, mais un lissage dans l’organisation des horaires. Pratiquement, le cycle de travail sera réduit de 24 à 21 heures par jour, et les équipes intervenant les jeudi, vendredi et samedi, arrêtent. Quant aux intérimaires œuvrant à la construction, leurs missions ne seront pas reconduites en janvier. Soit 200 personnes employées par les sous-traitants et STX. Les armateurs de navires de croisière, en période d’incertitude économique, préfèrent différer leurs commandes, c’est pourquoi les syndicats souhaitent que les chantiers nazairiens se diversifient. Ils rappellent que l’État français, actionnaire minoritaire des chantiers STX de Saint-Nazaire et de Lorient, peut devenir donneur d’ordre en relançant par exemple les études sur le deuxième porte-avion.

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