Pas un jour, ni une soirée devant la télévision ou à écouter la radio, sans que nous soyons alertés par la crise économique mondiale. La Chine ne va pas bien et le monde économique occidental, basé sur un système financier fragile, s’est écroulé. Alors, à chaque entretien, nous tentons de savoir comment la crise pèse sur tel ou tel secteur. Les derniers indices publiés par le Baltic Index montrent la réalité de la dépression économique. Sur les vracs secs, le BDI a affiché 715 points, le 28 novembre. À l’image des météorologues, les analystes se plongent dans les archives pour retrouver des niveaux si bas. La dernière fois c’était en 1987. Et tout cela est d’autant plus dramatique qu’en mai, le BDI a atteint un pic jamais égalé. Courbons l’échine. Le président du groupe Cosco, Captain Wei, est optimiste. « Le maritime plonge mais comme tout plongeur, il doit remonter à un moment à la surface. » Il estime que le « tsunami » actuel se finira au premier semestre prochain. Pendant ce temps, le patron de Mærsk Line a déclaré récemment, que la crise fragilise les petits et moyens armements. Il se dit prêt à entrer sur le marché pour continuer à consolider le groupe. Lors du dernier crash financier, de nombreux armements en ont profité pour se porter acquéreur d’autres compagnies mais certains avec des difficultés d’absorption, à l’image de Mærsk et P&O Nedlloyd. La crise existe bien mais elle ne doit pas être un prétexte.
Édito
Et la Crise?
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