Depuis le mois de septembre, analystes, économistes et professionnels s’accordent sur un élément: la crise économique nous touche, même si le gouvernement nous martelle que la croissance demeure pour 2008. Nous avons pu lire, ces dernières semaines les « joutes » verbales entre armateurs français. D’un côté, Philippe Louis-Dreyfus annonce une décroissance dans les vracs secs. De l’autre, Jacques Saadé, président du groupe CMA CGM tempère les dires de son confrère. Eudes Riblier, Alain Wils et Jean-Bernard Raoust ont signé un texte, dans la dernière lettre d’Armateurs de France, qui va mettre tout le monde d’accord. Le transport maritime souffre de la crise, du moins dans certains secteurs. Une évidence. Si la crise touche les armements dans le monde, en France les effets seront plus « soft », selon les auteurs. « Les compagnies françaises, souvent familiales, sont gérées par des dirigeants responsables et peu enclins à des prises de risques inconsidérées », note les auteurs qui expliquent que les investissements se font sur le long terme, quand une crise est conjoncturelle. Le monde merveilleux du shipping français a de beaux jours devant lui.
Édito
Le monde merveilleux du shipping français
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