Fluctuat nec mergitur

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Que dire de plus que la semaine dernière? Les jours se suivent et se ressemblent avec leurs lots de mauvaises nouvelles. Les taux de fret des vracs secs dégringolent de jour en jour et se rapprochent des fonds abyssaux de la fin des années 90. Que dire de la réforme portuaire sinon que la table ronde du 30 octobre devrait confirmer la signature de l’accord-cadre. La FNPD CGT brandit ses armes. Elle avertit qu’elle ne signera qu’avec un «  mandat clair exprimé démocratiquement  » par les portuaires. Les risques de voir capoter plusieurs semaines de négociations ont peu de chance de se produire. Le gouvernement a rempli ses objectifs, le «  Grand soir  » n’a pas eu lieu, mais les résultats de trafic montrent les premiers essoufflements de la croissance. Et la crise financière? Elle existe bien mais ses conséquences sont limitées. Jacques Saadé, président du groupe CMA CGM, l’affirme dans un entretien aux Échos. «  Nos navires restent remplis à 90 % sur la route Asie-Europe  ». La surcapacité veille mais il a anticipé par un report de cale. Et parce que tout ne semble pas aller si mal, il annonce même son intérêt pour le roulier. Dès qu’il disposera de contrats pour le trafic de voitures neuves, il affrétera des navires puis en fera construire d’autres. Les armements tiennent le cap malgré la tempête. En mer, les remous de la terre sont ressentis avec décalage.

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